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Posted: Wed 15:27, 16 Oct 2013 Post subject: abercrombie milano Don de sperme que pourrait ch |
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Confrontés, depuis une vingtaine d'années, à ces débats sur l'accès aux origines, la plupart des pays européens ont décidé de sur le principe de l'anonymat du don de gamètes. En 1984, la a [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] été le premier pays au monde à les enfants issus d'un don à conna?tre l'identité de leur donneur. La a suivi en 1992, l' la même année, l' en 1995, l' en 1996, la en 2003, les en 2004, la en 2004 également, le en 2005, la en 2006 et la en 2007. Dans ces pays, comme [url=http://webcontentwriter.info/how-to-make-your-writing-skill-better/#comment-7265]Combats en Syrie le souk médiéval dAlep ravagé par un incendie[/url] en France, la levée de l'anonymat ne crée aucun lien de filiation entre le donneur et l'enfant.
Au nom de ces craintes, les Cecos décidèrent, au début des années 1970, de les règles du don de sperme sur le don de sang : anonymat du donneur, gratuité du don. Pour dispara?tre toute trace du don, les Cecos choisirent alors de procéder à de savants "appariements" : aujourd'hui encore, ils tentent de les caractéristiques génétiques et physiques des donneurs - taille, couleur des cheveux, [url=http://park15.wakwak.com/~haruka/cgi-bin/off/yybbs.cgi]hollister pas cher Les casseu[/url] groupe sanguin - à celles du père. Tout est fait pour que les parents puissent, [url=http://wfzxx.qzedu.com/E_GuestBook.asp]louboutin[/url] s'ils le souhaitent, à leurs enfants et leur entourage l'existence même du don de gamètes.
Pour les partisans de l'anonymat, le donneur doit en effet invisible. A leurs yeux, il n'a aucune place dans la [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich sito ufficiale[/url] vie de l'enfant : [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan pas cher[/url] seul le projet parental et l'éducation dispensée au jour le jour par le père et la mère comptent. "Veut-on vraiment d'une société où les liens du sang sont sacralisés, où l'on stigmatise les individus d'après leurs gènes et leur origine ?, écrit le docteur , spécialiste de la stérilité. La question de l'origine d'un individu a sa réponse dans l'histoire du couple qui a voulu sa naissance. Pas dans l'ADN du donneur."
des enfants, mais la loi les a effacés à jamais de cette histoire : en France, l'anonymat du don de gamètes est inscrit dans la première loi de bioéthique, qui date de 1994. "C'est une interdiction absolue qui porte tant sur l'identité que sur les données non identifiantes (l'histoire médicale ou génétique du donneur), soulignait en 2009 une étude du sur la bioéthique. Il est impossible pour l'enfant, même devenu adulte, de conna?tre l'identité du donneur."
Cette règle du silence vit ses derniers instants. Dans un projet [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister pas cher[/url] de loi qui devrait être présenté, courant octobre, en conseil des ministres, le gouvernement a décidé de l'anonymat sur les dons de gamètes. Désormais, les enfants issus d'un don qui auront atteint leur majorité pourront, avec l'accord du donneur, accéder à l'identité de celui qui fut, un jour, à l'origine de leur histoire. "Gr?ce à ce dispositif, ces enfants n'auront plus l'impression de se à un mur aveugle dressé par la loi", explique la ministre de la santé, Roselyne Bachelot.
Les spécialistes des Cecos, [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour france paris[/url] les médecins, mais aussi les familles craignaient confusément que le donneur devienne le rival des parents, comme si l'insémination artificielle créait, aux c?tés du père affectif et légal, un "père génétique", fant?me qui pourrait un jour une menace. "L'anonymat répondait à la demande expresse des couples bénéficiaires, qui espéraient le r?le même du don et une fiction de procréation conjugale", explique la philosophe dans Corps en miettes (éditions Flammarion, 2009).
L'ombre du "père génétique". Ce texte met fin aux pratiques d'anonymat mises en place, dans les années 1970, par les Centres d'études et de conservation des oeufs et [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] du sperme (Cecos). Gêne à l'idée que l'entourage confonde stérilité et impuissance, peur que le père ne soit pas considéré comme le "vrai" père : à l'époque, le règne du secret s'était imposé. "On [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister france[/url] a estimé que le principe d'anonymat favoriserait la construction et l'élaboration de la autour du triptyque traditionnel père, mère et enfant", résument la psychanalyste Geneviève et la juriste Valérie Depadt-Sebag dans un rapport du think tank .
Car pour ceux qui souhaitent l'anonymat, les dons de gamètes ne peuvent pas être comparés au don de sang. Le sang est un matériel génétique impersonnel qui permet de une maladie ; les gamètes, elles, offrent à un couple [url=http://www.shewyne.com/hoganoutlet.html]hogan outlet[/url] stérile la promesse [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] singulière et rare d'un enfant. "Donner son sperme ou ses ovocytes, ce n'est pas rien !, précise Pauline Tiberghien, la fondatrice de l'association Procréation médicalement anonyme (PMA). On crée la vie, on permet à d'autres de naissance à un enfant. En gommant le donneur, on nie l'existence de ce tiers dont le r?le a pourtant été décisif."
Le "donneur d'engendrement". Les enfants qui recherchent leur donneur ne parlent jamais de lui comme d'un père : ils souhaitent simplement, disent-ils, un visage ou une voix. "L'histoire de ce don est intimement liée à mon histoire, raconte Virginie, 26 ans. J'aimerais cet homme, lui ce qui l'a amené à ce don et le . Ni plus, ni moins." Pour le désigner, certains parlent de géniteur, d'autres de tiers donneur ou de tiers procréateur. Dans la revue Esprit, la sociologue du droit Irène Théry propose le terme de "donneur d'engendrement" : selon elle, l'auteur du [url=http://www.jeremyparendt.com/jimmy-choo.php]jimmy choo chaussures[/url] don n'est pas un "spectre mena?ant" qu'il faudrait , mais une personne dont le geste "peut être investi d'une grande valeur morale et sociale".
Le besoin de ou simplement de . Pour beaucoup d'enfants, l'anonymat s'est pourtant révélé une source de souffrance. Parvenus à l'?ge adulte, certains d'entre eux ont demandé à conna?tre l'identité de leur donneur, non parce qu'ils étaient à la recherche d'un père, mais parce qu'ils voulaient le sur un pan de leur histoire. "Ces enfants ne sont pas nés d'une paillette de sperme congelé sortie d'un laboratoire, mais d'un être de chair et de sang, explique Mme Delaisi de Parseval. Ils ne veulent pas forcément le donneur : ils ont simplement envie de à quoi il ressemble, de lui pourquoi il a fait ce don, de lui merci."
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L'anonymat ne pourra jamais être levé sans l'accord explicite du donneur. A 18 ans, l'enfant né d'un don pourra s' à une commission qui se tournera alors vers le donneur pour son avis. S'il est d'accord, son identité sera communiquée à l'enfant. La levée de l'anonymat ouvrira un espace de parole entre l'adulte et l'enfant, mais elle ne créera aucun lien de parenté : le donneur ne pourra pas se mêler de l'éducation de l'enfant, il ne bénéficiera d'aucun droit de garde ou de visite et [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] il ne pourra pas être sollicité pour une pension alimentaire. |
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