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Seulement voilà, les repreneurs ne courent pas les rues. Il y a deux ans, Arkema avait suivi des pistes en , au , en , mais n'avait re?u au final qu'une offre, celle de Gary Klesch. Et, pour se délester de ses usines en pleine crise, le vendeur avait d? l'acquéreur. Non seulement Arkema n'avait pas demandé le moindre centime à M. Klesch, mais il avait effacé pour 470 millions d'euros de dettes, et laissé 100 millions de trésorerie en caisse.
"Depuis le dép?t de bilan, l'anxiété monte vraiment", témoigne Jér?me, un des cadres. Tout est allé si vite. Au début de l'été dernier, le personnel se trouvait encore dans le giron protecteur du numéro un fran?ais de la chimie, Arkema. Depuis, ce dernier a vendu ses activités dans le chlore, la soude et le PVC à un "cow-boy" américain, , qui a déposé le bilan de l'entreprise, rebaptisée Kem One, au bout de huit mois. [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] Et à présent, les salariés vivent sous la menace d'une fermeture.
Frédéric Chalmin, le directeur général de Kem One, évoque en théorie de possibles candidats chinois, déjà présents en Europe, comme Petrochina ou Bluestar. Mais se lanceront-ils ?
Dénicher dans les temps [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] un repreneur s'annonce néanmoins ardu pour l'administrateur judiciaire, même avec l'aide d'une banque d'affaires. Les deux champions européens du PVC, Solvay et Ineos, ont décliné l'invitation. Face à la crise, ils ont décidé la semaine dernière de leurs activités. "Maintenant, ils ont plut?t intérêt à ce qu'on meure, pour le secteur et récupérer nos parts de marché", reconna?t un syndicaliste.
"CELA REVIENT ? LE GROUPE EN DEUX"
Plus qu'un mois pour la machine infernale. "Le délai est court, mais en travaillant la nuit, cela double le temps qu'on peut sur le dossier", sourit Jean-Fran?ois Carenco, [url=http://taodu.com/home.php?mod=space&uid=180554][/url] le préfet de la région , qui coordonne la mobilisation.
Olivier Thomas, le directeur de Balan, est sur la même ligne. "Ce qu'il nous faut, c'est un groupe solide pour nous sur le moyen terme, explique cet ingénieur qui, depuis 1995, a connu toutes les métamorphoses du groupe, successivement Elf, TotalFinaElf, Arkema et Kem One. Nous sommes en bas de cycle, dans un métier gourmand en capitaux. Nous avons donc besoin de quelqu'un qui nous et ne parte pas au premier coup de , comme aujourd'hui."
Faute de poids lourd intéressé, une piste étudiée par les pouvoirs publics consisterait à une société ad hoc [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] pour la reprise, en associant un industriel, des financiers, les régions Rh?ne-Alpes [url=http://qv_bd.111you.com/home.php?mod=space&uid=289223][/url] et , [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] et d'éventuels partenaires locaux.
LA TENSION EST PALPABLE
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"Nous disposons d'usines saines, de bonne taille. Vous voyez, là-bas ? C'est l'unité de [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] PVC la plus moderne d'Europe", plaide le directeur de Balan devant la grille d'entrée. Autre atout : Kem One exploite à [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] Vauvert (Gard) des réserves de sel qui lui permettent d'accéder à cette matière première à des co?ts imbattables. De [url=http://www.eyesofwar.altervista.org/index.php?site=forum_topic&topic=null]nike air jordan pas cher LIrlande demande à lEuro[/url] quoi de l'espoir à M. Thomas. "Même s'il y a des surcapacités de l'ordre de 20 % en Europe, on a une carte à . Quand on se compare à certains concurrents, on se dit que ce n'est pas à nous de !"
A Balan, une des [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] grandes usines de fabrication de PVC du groupe, à une demi-heure de Lyon, la tension est palpable. Les mesures de sécurité ont d'ailleurs été renforcées pour [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] la vigilance et éviter des accidents. La direction a aussi mis en place des groupes de parole.
Aujourd'hui, qui peut d'une entreprise dont la situation s'est encore détériorée, et qui perd plus de 10 millions d'euros par mois ? Ses grands clients sont les industriels de l' et du BTP dans le sud de l', en et en . Précisément les marchés les plus déprimés de tous !
La dernière hypothèse, évoquée avec frayeur, reviendrait à le groupe en deux. Les grandes usines de Fos, Berre et Saint-Fons, qui dépendent les unes des autres, seraient conservées, [url=http://www.jordanpascherofficiel.com]air jordan[/url] et celles de Lavera, Saint-Auban et Balan sacrifiées sur l'autel des surcapacités. Ou l'inverse. "Mais se un bras et une jambe pour le reste, cela n'amuse personne, commente , de la CFE-CGC. Ce qu'on veut démontrer, c'est que le groupe dans son ensemble est viable."
Mais en affaires, les sentiments trouvent mal leur place. De toute fa?on, "la baisse de prix n'aurait pas suffi à régler le problème", glisse un des négociateurs. Aujourd'hui, les tractations sont au point mort. Total attend qu'un repreneur se présente pour du sujet. Au grand dam des salariés de Kem One, qui voient le temps . Tic-tac, tic-tac...
Tic-tac, tic-tac... Le bruit de la bombe à retardement résonne de fa?on de plus en plus inquiétante à Fos-sur-Mer, à Lavéra et dans les autres usines de , ce [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] groupe chimique placé en redressement judiciaire fin mars. Les syndicats s'alarment, la direction cherche des solutions, Bercy met la pression.
"La grande peur, ici, c'est de comme Petroplus", cette raffinerie qui vient d'être liquidée en Normandie, confie un des dirigeants de Balan. Du coup, pas question de grève. "Si on arrête les installations, on craint trop de ne jamais les redémarrer..." Les syndicats font tout, au contraire, pour l'entreprise le plus séduisante possible pour d'éventuels acquéreurs.
A l'atelier central, les réunions ont lieu le jeudi à 11 h 30. Autour d'une psychologue de la société Preventis, les salariés sont invités à leur sac. A leurs interrogations, leur désarroi. "Je n'arrive toujours pas à réaliser comment on en est arrivé là", l?che un ouvrier. Certains parlent de l'affaire en boucle, d'autres se murent dans le silence.
"Vu l'enjeu, et les risques que ferait la disparition de [url=http://www.jordanpascherofficiel.com]air jordan pas cher[/url] Kem One sur toute la filière, une nationalisation ou une régionalisation seraient légitimes", juge Pascal Verthemard, un des responsables CGT de Balan. Bercy ne compte pas jusqu'à une nationalisation. "Les régions sont prêtes à , mais pas pour des mille et des cents", précise le préfet Jean-Fran?ois Carenco.
"C'est incompréhensible !, s'énerve Philippe, un des managers de Balan. Ce qu'on demande à Total, ce n'est pas l'aum?ne, simplement un partage plus juste des marges. Nous sommes un grand client, ils ont intérêt à ce qu'on survive. Et puis, il y a quelques années, on était tous Total. [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] On est des enfants de la maison !"
"UNE NATIONALISATION OU UNE R?GIONALISATION SERAIENT L?GITIMES"
Kem One réclamait une ristourne de 30 millions d'euros sur la facture annuelle, Total était prêt à la réduire d'environ 21 millions. Les discussions n'ont pas abouti à temps.
LES REPRENEURS NE COURENT PAS LES RUES

Pour y , pas d'autre méthode que de les co?ts. En commen?ant sans doute par les achats d'énergie et de matière première, en particulier d'éthylène. Chez Kem One, tous le disent : l'un des points faibles du groupe, c'est qu'il ne fabrique pas son éthylène, et l'achète à Total à des conditions devenues défavorables. Des négociations ont bien été entamées avant le dép?t de bilan.
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Car le temps est compté. Les candidats à la reprise doivent se déclarer d'ici au 14 juin. Pour l'instant, seules quelques marques d'intérêt sont parvenues à la direction. "La trésorerie pourrait de l'été, précise un proche du dossier. Mais, si aucune piste n'est en vue le 14 juin, les juges risquent de la liquidation."
Tic-tac, tic-tac... C'est un Petroplus puissance dix qui menace d'. Kem One compte 22 usines, 2 600 personnes dans le monde, dont 1 800 en France, sans les fournisseurs et sous-traitants. La moitié des activités est en redressement, l'autre à récupérer en même temps si le repreneur le souhaite. Au total, 10 000 emplois sont en jeu, s'alarme , délégué CFDT.