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Top Gun
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Posted: Sat 12:11, 05 Oct 2013 Post subject: |
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L'un d'eux, selon la Securities & (SEC, contr?leur des marchés américains), était un banquier vedette de , , ex-patron du consultant McKinsey, qui siégeait au conseil d'administration d' prestigieuses, dont Procter & Gamble, qu'il avait présidée. Il en a [link widoczny dla zalogowanych] démissionné le 2 mars : la veille, la SEC avait porté plainte contre lui. Goldman avait prié M. Gupta de ses fonctions dès 2010. Et son président, Lloyd Blankfein, a accepté [link widoczny dla zalogowanych] de comme témoin de l'accusation au procès Galleon, montrant que, dans sa quête de reconstruction [link widoczny dla zalogowanych] d'une image endommagée durant la crise, sa banque est prête à [link widoczny dla zalogowanych] une brebis perdue du plus haut niveau.
Dipl?mé de la prestigieuse School, M. Rajaratnam entre en 1985 chez Needham, un fonds d'investissements où il se spécialise dans le secteur des puces. Travailleur compulsif et organisé, ce Cinghalais d'origine se forge un carnet en rencontrant des centaines de cadres du secteur - ciblant initialement [link widoczny dla zalogowanych] les immigrés du sous-continent indien. Il comprend vite que les Etats-Unis vont y un r?le-clé qui semble alors dévolu à un triomphant. Selon des témoins [link widoczny dla zalogowanych] de ses débuts, il avait un "talent exceptionnel" pour des informations gr?ce à sa profonde connaissance des dossiers. Mais cinq cadres [link widoczny dla zalogowanych] de Needham s'inquiètent dès 1993 de ses méthodes.
Cela n'effraie pas l'accusation. Elle dispose, par exemple, d'un enregistrement du 19 ao?t 2008 où une consultante, , fournit à l'accusé des informations-clés sur la société AMD pour qui elle travaille. "Si c'est divulgué, je gicle. Chacun se dira : "qui est au pieu avec AMD ?"", y entend-on. Mme Chiesi plaide aujourd'hui coupable. Des conversations de ce type, l'accusation en présentera des centaines, pour [link widoczny dla zalogowanych] que les informateurs de l'accusé, eux, savaient qu'ils enfreignaient la loi.
Nombre d'anciens salariés et partenaires de Galleon ont coopéré avec l'accusation. Mais , l'avocat choisi par M. Rajaratnam, est célèbre pour ses "défenses de rupture". Il exigera que l'accusation démontre que personne d'autre n'a ni disposé ni pu des données obtenues par son client - ce qui est par définition indémontrable. Et il plaidera que l'obtention d'informations peu accessibles étant constitutive du métier d'investisseur professionnel, qui peut son client d'y excellé ?
Ce procès constitue aux Etats-Unis le premier de la période du "fric fou", qui a presque mené la finance mondiale à la ruine. Une période où, comme [link widoczny dla zalogowanych] en 2007, M. Rajaratnam, doté d'une fortune personnelle [link widoczny dla zalogowanych] dépassant le milliard de dollars, louait un palace à 250 000 dollars la semaine pour y quelques invités. Il risque aujourd'hui deux cent cinq ans de prison et 100 millions de dollars (71 millions d'euros) d'amende pour 14 motifs d'accusation de fraude et conspiration sur la période 2003-2009. L'accusation évalue à 45 millions de dollars son gain personnel et clame qu'il n'aurait pu en bénéficier sans récolte illégale de données confidentielles gr?ce à un réseau d'informateurs.
En 1996, il fonde son propre fonds spéculatif avec 250 millions de dollars d'actifs. A sa chute, il en gérait 7,3 milliards. Dès 1998, Intel avait surpris une de ses salariés, , envoyant à M. Rajaratnam des notes intitulées "Intel Confidential". Elle avait accepté de témoigner mais le procureur, jugeant la preuve insuffisante, avait classé l'affaire. Cela ne sert pas de le?on [link widoczny dla zalogowanych] au patron de Galleon, qui pousse systématiquement ses subordonnés à la prise de [link widoczny dla zalogowanych] risque. De chaque réunion matinale des cadres devait émerger une "variante" : une idée non conventionnelle à . "Aller à contre-courant est toujours plus rémunérateur", répétait-il.
Du temps de sa splendeur, aimait à le : en hindi, ses nom et prénom signifient "roi des rois". Ce prince de la finance est le principal accusé du qui s'ouvre, mardi 8 mars, devant le tribunal fédéral de New York et s'annonce retentissant : cet homme de 54 ans est soup?onné d' coordonné, à la tête de son hedge fund (fonds spéculatif) Galleon, le plus important délit d'initiés depuis trois décennies. Ex-hauts cadres chez Galleon, IBM, McKinsey, , Moody's et divers fonds de , une vingtaine sur la trentaine de ses coaccusés plaideront coupable. Pas M. Rajaratnam qui, depuis son interpellation, le 16 octobre 2009, conteste cette accusation.
Durant trente-deux mois, jusqu'à son arrestation, policiers du FBI et enquêteurs de la SEC ont accumulé les charges contre M. Rajaratnam - pour l'essentiel des écoutes et des courriels - poussant nombre de ses proches à le . Un haut responsable de McKinsey, Anil Kumar, a ainsi admis sa culpabilité. Condamné à six mois de [link widoczny dla zalogowanych] prison, un ex-cadre dirigeant d'IBM, Robert Moffat, a reconnu fourni des renseignements confidentiels à une de ses informatrices. Galleon a obtenu des informations internes [link widoczny dla zalogowanych] de s comme Intel, Advanced Micro Devices (AMD), , et de dizaines de PME du secteur informatique.
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