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C'est en effet sur la Croisette qu'Arnold Schwarzenegger devrait lever le voile, lors d'une conférence de [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] presse très attendue, sur [url=http://www.giuseppezanottipaschere.com]giuseppe zanotti sneakers[/url] son [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] nouveau r?le à la télévision. Il s'emparera du micro face à la presse internationale juste après avoir re?u la Légion d'honneur des mains de Frédéric Mitterrand.
Le Mip TV, c'est aussi jusqu'au 7 avril plus de 11 000 participants dont 4 000 [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister france[/url] acheteurs de programmes, 1 500 exposants et 107 pays représentés.

clkelyqld2 · Posted: Thu 9:19, 24 Oct 2013 Post subject:

Ces enquêtes sur les enlèvements s’étirent souvent dans le temps, avec pour les policiers des journées de travail non-stop qui [link widoczny dla zalogowanych] s’accumulent, la crainte de faire une bêtise, de prendre la mauvaise décision, et une hiérarchie souvent pesante et parfois à c?té de la plaque. ? l’arrivée, si l’otage est sauf, aucune gloire à attendre, juste la satisfaction d’avoir bien fait son boulot. Et si l’affaire se termine mal…
- La remise de la ran?on est le moment charnière : les ravisseurs sont obligés de sortir de l’anonymat pour la récupérer (qu’il s’agisse d’argent ou de journaux entassés dans un sac). Ils savent qu’ils vont prendre des risques, mais l’app?t du gain est le plus fort. Si l’on réussit à interpeller l’un des [link widoczny dla zalogowanych] membres de la bande, il y a de [link widoczny dla zalogowanych] fortes chances que l’affaire trouve rapidement une issue heureuse.
Si [link widoczny dla zalogowanych] l’affaire se termine mal, si l’otage est tué, alors on [link widoczny dla zalogowanych] se fiche bien des yakatistes qui claironnent qu’il [link widoczny dla zalogowanych] fallait faire ceci ou cela, on reste avec ce souvenir, ce poids sur la conscience, cette question obsédante : Est-ce que j’ai merdé !
Les enlèvements avec demande de ran?on sont différents des prises d'otages en ce sens que l’enlèvement et la séquestration sont le moyen choisi pour obtenir ce qu’on veut : de l’argent.
Pourtant, sans qu’on puisse parler de statistiques, l’otage a plus de chances de s’en tirer si l’on ne paie pas. Car une fois l’argent encaissé, les malfaiteurs n’ont plus qu’une crainte : se faire prendre. Et la tentation est grande d’éliminer le seul obstacle qui [link widoczny dla zalogowanych] se dresse devant eux.
- Les négociations (ne jamais dire oui, ne jamais dire non) sont l’un des moments clés, avec l’espoir de récupérer des indices (téléphone, voix…) et surtout de se forger une opinion sur la personnalité des malfaiteurs.
- Si l’enlèvement est confirmé, à quel genre d’adversaires a-t-on à faire ? S’agit-il de malfaiteurs chevronnés ou d’amateurs ? Ces derniers étant souvent plus imprévisibles que les truands professionnels, il faut s’adapter en conséquence. Le montant de la ran?on est souvent une première indication. Je me souviens d’une affaire où les ravisseurs exigeaient des milliards et des milliards (de francs), avant d’accepter une transaction autour de cinq millions.
- La presse est-elle au courant ? Faut-il l’informer ? La diffusion de l’information risque-t-elle de faire peur aux ravisseurs et ainsi les amener à commettre l’irréparable… Ou au contraire cela peut-il permettre de recueillir des témoignages et augmenter les chances de sauver l’otage ? Je n’ai pas en mémoire de cas où la presse a joué un r?le négatif (mais il peut y en avoir). En revanche, dans deux affaires au moins, à l’issue d’une première arrestation ? médiatisée ?, les ravisseurs ont préféré plier bagages en abandonnant leur otage sain et sauf.
- Dans les premières heures, les premiers jours : s’agit-il réellement d’un [link widoczny dla zalogowanych] enlèvement ? Et pas d’une disparition volontaire ou d’un scénario monté de toutes pièces par la… supposée victime ? Souvent, je ne sais pas pourquoi, c’est le scepticisme qui l’emporte. L’enquête sur la personne disparue doit éclairer les enquêteurs. Mais on a perdu du temps.
Alors que débute le procès des accusés soup?onnés d’avoir participé de près ou de loin à l’enlèvement d’Ilan Halimi, certains s’interrogent sur l’efficacité de la brigade criminelle. Les enquêteurs ont-ils choisi la bonne méthode? C’est la question que certains se posent, mais c’est surtout la question que doivent se poser certains policiers.
Ce phénomène est apparu en France vers le milieu des années 70. En 1975, on a compté [link widoczny dla zalogowanych] pas moins de 12 affaires de ce genre. Devant cette explosion, les autorités ont alors donné des instructions précises à la police : on ne paie plus. Le résultat de cette politique a été spectaculaire et ce type d’affaires a progressivement diminué. Avec toutefois une reprise dans les années 80 (8 enlèvements en 1980, dont [link widoczny dla zalogowanych] 2 se sont soldés par la mort de l’otage). Il semble qu’ensuite le grand banditisme [link widoczny dla zalogowanych] ait plus ou moins renoncé à ce genre d’action.
J’ai d? participer à une dizaine d’affaires de ce genre, et voici les questions qu’à chaque fois on se pose :
- Les relations avec la famille, les proches, sont-elles bonnes ? Existe-t-il un climat de confiance ou de méfiance ? Souvent, la police n’est pas considérée comme un allié, mais plut?t comme un ennemi. Dans [link widoczny dla zalogowanych] un enlèvement sur la C?te d’Azur, au bout de 24 heures, je me suis fait virer comme un malpropre de la maison de l’otage. Je n’avais pas su gagner la confiance de la famille (nombreuse).
Mais comment faire comprendre à [link widoczny dla zalogowanych] un père, une mère, un conjoint… qu’il est préférable de ne pas payer la ran?on demandée ? Et si les ravisseurs tuent l’otage ! Quelle responsabilité !
On voit d’ailleurs que la recrudescence des actes de piraterie dans le golfe d’Aden est la conséquence du paiement systématique des ran?ons exigées par les ravisseurs. Lorsqu’on entend Hervé Morin, le ministre de la défense, annoncer devant les caméras que l’?tat ? avait proposé de payer une ran?on ? lors de la dernière prise d’otages, on se dit qu’il y a là pour le moins une erreur de communication. Car s’il y a un message qu’il ne faut pas faire passer, c’est [link widoczny dla zalogowanych] que la France est disposée [link widoczny dla zalogowanych] à payer.