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Les intégristes, dont certains groupes radicalisés demeurent très dangereux, ne parviennent pas à [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] mobiliser au-delà de leurs bases. Reportage.

Alger,
envoyé spécial.
Alger étouffe. [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] Les principales artères de la ville sont embouteillées à n'importe quel moment de la journée. En plus de la pollution dégagée par les véhicules.- souvent mal entretenus -, la poussière due aux travaux de ravalement, de réfection des immeubles touchés par le séisme du 21 mai et par les tunnels creusés à différents carrefours de la capitale, pour " aérer " la circulation automobile, rend l'air irrespirable.
Le séisme du 21 mai a laissé des traces dans les consciences. Sid-Ali, employé aux P et T, a cessé de fréquenter les bars, de fumer et s'est mis à prier. Il n'est pas pour autant devenu islamiste. " En vérité, j'ai toujours eu la foi. Mais de là à ce que j'imite les barbus ou que je les soutienne ", l?che-t-il dans un soupir. Sid-Ali reste un moderniste, conciliant sa foi et ses convictions politiques démocrates. " Dans mon quartier, la plupart des gens se sont mis à fréquenter la mosquée dès le 22 mai ", dit sur un ton moqueur Selim, derrière son petit comptoir de vendeur de journaux et de cigarettes. " Passé la peur, ils ont repris leurs habitudes. Tenez, allez dans le bar à c?té. Ils ont oublié et le séisme et Dieu. " Dans les quartiers populaires, les barbus sont pourtant présents. On en croise dans la rue, au café.
Et les femmes ! Rue Didouche, l'une des principales artères de la ville, celles portant le voile islamique ne sont pas aussi nombreuses que celles qui n'en portent pas. " J'ai deux copines qui ont décidé de se couvrir uniquement la tête. Mais ce sont leurs fiancés qui les ont obligées ", raconte Samia - qui, elle, ne quitte jamais son [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] jean. Effet de mode plut?t que signe ostentatoire d'islamisation, elles sont nombreuses celles qui marient le voile couvrant une partie de la tête avec une tenue moderne, souvent une liquette et un pantalon. L'influence des islamistes turques est évidente. Alger, contrairement à Casablanca, en raison de son passé ottoman, regarde plut?t du c?té d'Istanbul que vers Le Caire ou Djeddah !
Lycées Amara-Rachid, sur les hauteurs d'Alger, Frantz-Fanon à Bab-el-Oued, El-Idrissi dans le quartier de Belcourt, Thalibia à Hussein Dey, les lycéennes qui portent le voile islamiste se comptent sur les doigts [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] d'une main. Elles sont plut?t Star Academy - émission qui conna?t un succès incroyable chez les jeunes -, fans de Laurie et, surtout de Cheb Bilal, la nouvelle étoile du ra?, avec son look de rocker californien ! Ces filles comme les gar?ons ne rêvent que [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler[/url] d'une chose : avoir un visa, non pas pour s'installer en Europe - et ce, même si certaines y pensent - mais pour " respirer un autre air, s'acheter des fringues " comme le dit Karima, élève au lycée Thalibia.
Sans doute est-ce pour [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] cette raison que des islamistes ont distribué des tracts à la sauvette, place Maurice-Audin, au centre-ville, sur lesquels on lisait ceci en arabe : " lettre à celle qui est tombée dans la toile d'araignée, à celle qui attend le cavalier de ses rêves ", dénon?ant la femme " qui est sortie des principes de la Oumma islamique et est devenue une cible facile pour ceux qui veulent détruire cette Oumma ". Le tract demande aux femmes de " ne pas marcher au milieu mais au bord du trottoir, afin de ne pas se frotter aux hommes ". Et curieusement, il leur demande de ne pas " surfer sur les sites pornos " ! Cet appel émane d'une association, " Le centre des services des bénévoles du livre sacré ", basée à Riyad en Arabie saoudite ! Au bout de quelques minutes, les gens qui l'avaient distribué ont disparu à l'arrivée de la police. Samia toujours : " Les barbus ne veulent pas se résoudre à admettre que [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] les choses ont changé. Pendant le séisme, ils ont essayé de nous intimider. Mais, malgré les assassinats des années 1992-1997, les filles ne les craignent plus. " Et de montrer du doigt les chauffeurs de taxi femmes. En plus de celles qui travaillent comme serveuses ou derrière les comptoirs des cafés, les pizzerias - fonctions auparavant occupées uniquement par des hommes -, elles sont nombreuses celles qui sont chauffeur de taxi. Parmi elles, Le?la, dipl?mée en biologie. " ?a rapporte mieux que de travailler dans un labo. " Effectivement, le nombre de dipl?més ch?meurs - filles et gar?ons - se chiffre à plusieurs dizaines [url=http://www.bankonco.com/hollister.php]hollister france[/url] de milliers de personnes. Au point que le président Bouteflika a annoncé mercredi un programme de recrutement de 30 000 dipl?més ch?meurs dont 60 % de femmes pour 2004 !
Et signe des temps, Ali Benhadj, le numéro deux du FIS (Front islamique du salut), tente de refaire parler de lui. Il s'est présenté le 28 septembre à [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry sale[/url] la Maison Tahar Djaout, qui abrite les sièges de la plupart des journaux algériens. Accompagné d'une dizaine de gros bras barbus, il est venu exiger une mise au point à la suite d'un article écrit par Salima Tlem?ani, journaliste d'El Watan, l'accusant d'avoir pris attache avec les réseaux clandestins islamistes. Le dirigeant du FIS a été rabroué par les policiers en faction après avoir été copieusement insulté par des journalistes. " En 1990, une sortie de Benhadj drainait des dizaines de milliers de personnes. Celui dont on disait que, une fois libéré de prison - il a été remis en liberté en juin dernier après avoir purgé douze ans de prison -, il provoquerait des rassemblements monstres n'a pas eu l'effet escompté ", fait observer Mohamed, chroniqueur au Soir d'Algérie. Ali Benhadj a multiplié les sorties. Il est allé prier dans les mosquées Ibn Badis de Kouba et Sunna de Bab-el-Oued, anciens fiefs du FIS, dans une totale indifférence. Mieux, il est même allé vendre des herbes - persil, menthe - sur [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] le marché de Kouba..., [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]giubbotti peuterey[/url] histoire de signaler aux Algériens qu'il est de retour. Il n'empêche, ses multiples sorties n'ont pas drainé la foule comme cela était le cas en 1989-1991.
" Mais attention, avertit Mohamed, le FIS dispose [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] toujours d'une base convaincue idéologiquement, prête à se mettre au service d'un candidat. Le fait nouveau est qu'il ne mobilise plus au-delà de sa base. Benhadj et Abassi Madani n'ont plus la même réputation. Personne n'est prêt à les suivre après ce qui s'est passé durant ces dix dernières années. Voilà pourquoi Benhadj ne provoque plus d'attroupements lors de ses sorties. Un peu comme Ben Bella qui croyait, en 1990, à son retour à Alger, qu'il provoquerait un raz-de-marée populaire ! " Quant au GSPC, principal groupe armé encore en activité, malgré les revers subis, son nouvel émir, du nom d'Abou Ibrahim Mustapha, successeur de Hassen Hattab, vient de faire allégeance dans un communiqué daté du 11 septembre à... Oussama Ben Laden.

Hassane Zerrouky
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