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Top Gun
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Posted: Tue 12:28, 17 Sep 2013 Post subject: peuterey outlet Les cinq serrures de la paix Hum |
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1 - La mort lente du processus d'Oslo.
Les accords d'Oslo, signés à Washington en septembre 1993, devaient conduire à une négociation finale du statut des territoires palestiniens occupés en 1967, en passant par une période intérimaire d'autonomie palestinienne. Les discussions finales devaient régler, à l'issue de cette période, toutes les questions, notamment celles de Jérusalem, du droit au retour des réfugiés palestiniens, et des colonies juives implantées en Cisjordanie et à Gaza, sur la base des résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité de l'ONU, préconisant le retrait des troupes israéliennes de tous les territoires occupés en juin 1967, et donc y compris Jérusalem-Est. Le processus devait déboucher logiquement sur l'établissement, en mai 1999, d'un ?tat palestinien - avec toutes ses attributions - à c?té d'Isra?l. La création d'un tel ?tat viable dans ses frontières internationalement reconnues étant le garant véritable de la sécurité d'Isra?l.
Depuis leur signature, et tout particulièrement après l'assassinat du premier ministre israélien - le 4 [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] novembre 1995 par un extrémiste juif -, ces accords, [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] dont le principe est " l'échange de la terre contre la paix ", ont été l'objet d'atermoiements et d'une accumulation de restrictions de la part des gouvernements israéliens qui ont succédé à celui du premier ministre Yitzhak Rabin, abattu pour son courage politique.
Si en se rendant sur l'esplanade des Mosquées, Sharon a effectivement " fourni l'allumette qui a mis le feu ", sa [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] provocation " est tombée sur un terrain très fertile, labouré par Ehud Barak et par son incapacité de gouverner ", selon l'analyse du journaliste israélien Baruch Kimmerling.
L'actuel premier ministre a été élu, à la fois contre la scandaleuse politique de Benyamin Netanyahu et sur la promesse de l'achèvement du processus de paix avec la Syrie et les Palestiniens. Dans ce sens, le retrait pacifique du Liban peut être porté à son crédit, même si tout gouvernement aurait été conduit à en faire autant, du fait de l'aspiration de l'opinion publique à mettre fin à cette occupation co?teuse en vies israéliennes.
En revanche, tout en pratiquant un langage de dialogue apparent avec les Palestiniens, Ehud Barak s'est refusé à engager des actions décisives pour la paix, tant en ce qui concerne le partage de Jérusalem que les futures frontières et la continuité territoriale de l'?tat palestinien.
L'échec des conversations israélo-palestiniennes, menées cet été à Camp David sous l'égide de Bill Clinton, est ainsi directement imputable au premier ministre travailliste qui avait fixé ce qu'il a qualifié de " cinq lignes rouges " : pas de " retour aux frontières de [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] juin 1967 " ; Jérusalem " ne sera pas de nouveau divisée " ; pas de " retour de réfugiés palestiniens en Isra?l ni d'armée étrangère à l'ouest du Jourdain " et " 80 % à 90 % des colons regroupés dans des blocs de colonies vivront sous souveraineté israélienne pour la première fois (et non plus sous statut militaire d'occupation - NDLR) ". 160 000 colons juifs ont été installés dans les territoires palestiniens.
2 - Jérusalem et Al Qods : une ville, deux capitales pour deux ?tats.
Yasser Arafat a proposé un partage de souveraineté dans une ville qui pourrait être ouverte, de libre circulation, l'ouest devenant la capitale reconnue d'Isra?l et l'est celle de la Palestine. Dans une interview publiée le 29 septembre dernier dans le Jerusalem Post, Ehud Barak déclarait : " Il y aura une capitale palestinienne appelée Al Qods. Elle inclura les secteurs que nous conviendrons [de transférer] mais le résultat final sera que [les colonies juives de] Givat Zeev, Maalé Adoumim, Goushe Etzion, ainsi que pratiquement tous les quartiers juifs feront partie de Jérusalem et en conséquence Isra?l sera plus fort. "
Dans les faits, la partie israélienne entend étendre sa souveraineté sur l'essentiel du territoire de Jérusalem annexée. Il s'agit d'une zone d'environ 70 km2, bien au-delà de la Vieille Ville et des quartiers adjacents, qui représentent moins de 10 % du total. Le reste est constitué de terres confisquées à 28 villages palestiniens et dont 23 km2 appartiennent à des propriétaires privés. Les colonies qui s'y sont installées coupent Jérusalem-Est de son arrière-pays palestinien.
La proposition palestinienne a l'avantage d'être - a priori - conforme au droit international et d'ouvrir la perspective à de multiples formes de compromis.
3 - Un ?tat de plein droit ou des bantoustans ?
Alors que Netanyahu avait mis en ouvre des accords partiels, même s'ils étaient porteurs de violence, comme le partage de Hébron, Ehud Barak, depuis son élection en mai 1999, n'a conclu aucun accord intérimaire. En revanche le nombre de colonies juives s'est accru substantiellement. Le premier ministre travailliste n'a même pas tenu les engagements pris par son prédécesseur du Likoud (parti de droite) concernant un troisième redéploiement intérimaire des troupes israéliennes en Palestine. Ce redéploiement devait accorder aux Palestiniens tous les territoires occupés à l'exception des camps militaires et des colonies.
Aujourd'hui, les Palestiniens devraient avoir sous leur autorité 90 % de la Cisjordanie, au lieu des 25 % qu'ils contr?lent actuellement. Un tiers de la bande de Gaza est toujours occupé par des colonies israéliennes. Quant à la Cisjordanie, même si l'ensemble des enclaves actuellement sous contr?le mixte était transféré aux [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] Palestiniens, elle ne serait qu'une constellation ressemblant fort à des bantoustans sud-africains du temps de l'apartheid. Gaza reste séparée de la Cisjordanie dont la partie nord serait coupée du sud par une bande de territoire est-ouest annexée à Isra?l.
" Les routes dites de contournement, de même que les zones industrielles israéliennes dans le territoire occupé s'inscrivent dans la même logique ", s'insurge Jeff Halper, anthropologue, professeur à l'université hébra?que de Jérusalem et coordinateur du Comité israélien contre les démolitions de maisons palestiniennes. Ces routes relient entre elles les colonies en évitant les villes et les villages palestiniens. Quant aux zones industrielles, en particulier dans le nord-ouest de la Cisjordanie, elles concentrent les industries polluantes (aluminium, chimie...), et attirent une main-d'ouvre palestinienne bon marché que la politique de confiscation des ressources, de bouclages à répétition, de non-circulation des personnes et des marchandises réduit au ch?mage.
Au lieu de vouloir imposer de fa?on unilatérale au peuple palestinien un ?tat écartelé, il conviendrait d'assurer sa continuité territoriale en lui accordant les moyens de sa viabilité et de son développement.
4 - Le droit au retour des réfugiés
Comme celle des 1 650 prisonniers palestiniens détenus en Isra?l, cette question n'a pas encore connu d'issue. Quatre millions de Palestiniens vivent aujourd'hui en exil. Parmi les cinq " non " du premier ministre israélien constituant ses " lignes rouges ", figure la question de la reconnaissance du droit au retour des réfugiés palestiniens.
Une information parue dans le quotidien Haaretz faisait état qu'Ehud Barak envisagerait de reconna?tre indirectement la résolution 194 de l'ONU sur ce droit au retour. Elle fut immédiatement démentie. Pis, Ehud Barak a récemment exclu qu'Isra?l reconnaisse une quelconque responsabilité morale dans les exodes des Palestiniens - tant au moment de la création de l'?tat d'Isra?l en 1948 qu'à l'occasion de la guerre de juin 1967.
Selon la version [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] officielle israélienne, près de 1 million de Palestiniens auraient, depuis 1947-1948, quitté leurs foyers de leur plein gré au moment de l'établissement de l'?tat d'Isra?l. Les dirigeants arabes de l'époque auraient aussi encouragé cette fuite en promettant aux réfugiés un prompt retour sur leur territoire.
Le massacre, en avril 1948, de 250 hommes, femmes et enfants dans [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] le village de Deir Yassine par un commando de l'Irgoun (une organisation armée juive qui pratiquait le terrorisme) a été l'un des éléments décisifs de la panique qui s'était emparée de la population. Chef à l'époque de l'Irgoun, l'ancien premier ministre Menahem Begin - accusé au début des années cinquante d'être l'instigateur de la tuerie - a expliqué pour sa défense que le massacre a semé la terreur dans le cour des Arabes et que cela avait provoqué l'exode de 100 000 d'entre eux [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] vivant notamment autour de Jérusalem. La seconde phase de l'exode se situe au moment de l'entrée en guerre des ?tats arabes au lendemain du [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] 15 mai 1948. Celle-ci a été l'occasion de la mise en pratique par la Haganah (les forces régulières) du plan Daleth, qui préconisait " l'évacuation des populations civiles des régions où se déroulent les combats ". L'armée a ainsi transféré des milliers de Palestiniens dans la bande de Gaza. Des centaines de villages ont été rasés, contraignant des centaines de milliers Palestiniens à fuir au Liban, en Syrie, en Jordanie.
Le 12 novembre 1948, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté la résolution 194, qui décide que les réfugiés souhaitant revenir dans leurs foyers devraient y être autorisés et qu'une indemnité devait être accordée à ceux qui choisissent de ne pas retourner chez eux.
Le problème est devenu [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] aujourd'hui difficilement résoluble compte tenu du nombre de personnes concernées et de la faible superficie des terres habitables, tant en Isra?l qu'en Cisjordanie et à Gaza. En revanche, la reconnaissance par Isra?l de sa responsabilité dans l'exode permettrait d'ouvrir la voie à des compromis dont le retour effectif ne serait que l'un des choix proposés. L'indemnisation des spoliations dont ces réfugiés ont été victimes serait d'autre part une mesure qui permettrait sans doute de dépassionner la question, en permettant notamment à ceux qui décident ne plus retourner dans leurs foyers, de s'intégrer effectivement dans la vie des pays d'accueil, avec comme corollaire la libre circulation des personnes entre tous les ?tats de la région, y compris Isra?l.
5 - Sortir du piège religieux
La volonté de placer toutes les tensions dans l'affrontement autour les lieux religieux de Jérusalem se traduit par la transformation de l'ensemble du conflit en un conflit religieux. Or c'est un conflit national, mettant en question l'identité des Palestiniens et leurs droits nationaux. " Si le conflit était religieux, il n'y [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] aurait pas d'issue, [url=http://www.americatownmovie.com]air jordan pas cher[/url] car ce serait alors eux ou nous ", déclarait à l'Humanité Tamar Gojanski, membre de la direction du Parti communiste israélien et députée à la Knesset. " En revanche, si le conflit est placé sur le terrain politique, il est certain que l'on puisse trouver une solution. Cela fait bient?t cinquante ans que nous affirmons que celle-ci est fondée sur le principe de deux capitales dans une même ville ", estimait l'élue. Lorsque Ehud Barak affirme, dans son interview au Jerusalem Post : " Ce n'est pas une co?ncidence si j'ai dit qu'aucun premier ministre juif n'acceptera de signer un document transférant la souveraineté sur le mont du Temple à un organe palestinien ou islamique ", il enferme l'avancée conséquente d'une reconnaissance d'une Jérusalem palestinienne (Al Qods) dans la nasse de l'irrationnel religieux sans issue.
L'ensemble de ces problèmes a été discuté et débattu entre les deux parties. Des solutions ont été esquissées. Pour l'opinion internationale, le principe d'un ?tat palestinien à c?té d'Isra?l est acquis. La paix pourrait être encore à portée de main à condition de reprendre le dialogue et de ne pas jeter dans la poubelle de l'histoire le travail de huit années de négociations.
Dominique Bari
et Michel Muller
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