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Contrairement à ce qui avait été fait à Tchernobyl en 1986, le Japon a évacué près de 80 000 personnes avant les premiers rejets radioactifs. Mais pour l'association, le périmètre de la (20 km) reste insuffisant. "Dans les années à , déclare Corinne Castanier, nous craignons des conséquences pour la santé bien plus importantes que ce qu'affirme le gouvernement nippon."
En parallèle, Tepco [url=http://www.ebay.com/itm/aw-cgi-/221118406278?clk_rvr_id=468831012783]doudoune moncler AVOID Embroi[/url] tente de une autre menace : une éventuelle explosion de l'un des c?urs [url=http://www.rivaluta.it/css/moncler.html]moncler outlet[/url] de réacteur. Les enceintes de confinement n'étant plus étanches depuis le 11 mars, l'air peut dans le réacteur. Or, celui-ci contient aussi de l'hydrogène, produit par la dégradation des combustibles. Deux éléments susceptibles [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] de déclencher une explosion s'ils interagissent dans des situations de confinement.
?VITER UN RISQUE D'EXPLOSION
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LES REJETS RADIOACTIFS
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La radioactivité présente sur le site est donc le fait de rejets émis il y a deux mois. Or, pour l'essentiel, les radioéléments [url=http://www.mylnefieldanalysis.co.uk/barbour.html]barbour outlet[/url] émis étaient de l'iode 131, dont la demi-période – c'est-à-dire la durée qu'il lui faut pour sa radioactivité décro?tre de moitié – est de 8 jours. "Aujourd'hui, l'iode a presque disparu. Il reste essentiellement du césium 137, dont la demi-période est de 30 ans, mais dont l'activité est beaucoup plus faible", poursuit le scientifique.
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"Tepco s'emploie à constamment de l'azote gazeux dans les réacteurs pour leur atmosphère et empêcher l'air de pénétrer par les fuites", rapporte .
P?RENNISER LE REFROIDISSEMENT
"Il faudra au moins une année pour le contr?le de la centrale et une absence de rejets radioactifs dans l'environnement, estime Thierry Charles, directeur de la s?reté à l'Institut de radioprotection et de s?reté nucléaire (IRSN). Le personnel va à découvrir des dég?ts au fur et à mesure de sa progression dans [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] les installations."
Première explication : l'essentiel des rejets radioactifs a eu lieu entre le 15 et le 21 mars, lorsque se sont produites les explosions dans les réacteurs. "Depuis début avril, les rejets sont quasiment ma?trisés. Il n'y pas de nouvelle source d'émission car le combustible refroidit", explique , ingénieur en génie nucléaire et professeur à l'Ecole supérieure de techniques avancées de Paris.
"On sort petit à petit de la phase critique mais la situation reste délicate", tempère Bruno Comby. L'ampleur des opérations à est en effet considérable. Une fois le nouveau système [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] de refroidissement opérant, Tepco devra s' au démantèlement des combustibles. Or, le site de Fukushima-Daiichi compte près de 25 c?urs de réacteurs, soit 2 500 tonnes d'uranium et de plutonium, réparties entre les cuves et les piscines. "Aux Etats-Unis, lors de l'accident de Three Mile Island, il a fallu douze ans pour le combustible dégradé d'un réacteur. A Fukushima, avec au moins quatre réacteurs endommagés, les opérations s'étendront sur vingt ans minimum", [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] estime Thierry [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] Charles.
Pour plus loin :
, a déclaré, mardi 10 mai, qu'il de premier ministre du tant que la catastrophe n'aurait pas pris fin à la centrale de Fukushima-Daiichi.
"LES OP?RATIONS S'?TENDRONT SUR VINGT ANS"
Les opérations de décontamination ont par ailleurs [url=http://www.rathmell-arch.co.uk/hollister.html]hollister outlet[/url] permis d' la radioactivité du site. Entre 200 et 300 personnes travaillent ainsi à une résine sur le sol pour les éléments radioactifs. "Ils enlèvent aussi méthodiquement les gravats et débris fortement irradiants disséminés autour des réacteurs, ajoute Thierry Charles. Ils ont par ailleurs colmaté les brèches et stoppé les fuites d'eau radioactives vers l'extérieur du site." Afin de protéger les opérations en cours, les salariés sont aussi en train de une , comme rempart à un nouveau tsunami.
Car aujourd'hui, une partie de l'eau injectée dans les cuves est perdue à cause de fuites [url=http://sunsetfallsministry.com/activity/p/43152/]hollister uk Baumgartner bat le record du monde du saut en chute libre et franchit le mur du son[/url] dans les installations, tandis qu'une autre s'évapore. Conséquence : près de 90 000 tonnes d'eau fortement radioactive stagnent à divers endroits du site et doivent sans cesse être pompées. Un travail titanesque et surtout [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] intenable à long terme.
Dimanche, une dizaine de techniciens ont réussi à dans le b?timent du réacteur n° 1 de la centrale pour préparer la mise en place du nouveau système de refroidissement. L'opérateur espère ce travail d'ici trois semaines à un mois, selon les locaux.
Si les opérations se sont accélérées depuis quelques semaines, c'est qu'elles sont facilitées par une radioactivité qui décro?t tous les jours davantage sur et aux abords du site. Le 15 mars, au plus fort des rejets dans l'atmosphère, les atteignaient ainsi une centaine de millisieverts par heure, alors qu'elles oscillent aujourd'hui autour d'une centaine de microsieverts, soit des doses mille fois plus faibles.
Dans l'immédiat, la priorité de l'opérateur est la même qu'il y a deux mois : le refroidissement du combustible des quatre premiers réacteurs. "Actuellement, ce sont des pompes de fortune et des camions-citernes qui envoient de l'eau douce dans les cuves des c?urs et dans les piscines, à raison de 6 à 10 m3/h, afin d' leur température, explique Thierry Charles. L'objectif est de les par un système de refroidissement fonctionnant en circuit fermé, qui permettra de l'eau qui sort du réacteur pour la réinjecter directement dans le c?ur. L'opérateur évitera ainsi les fuites d'eau contaminée à l'extérieur des réacteurs."
Deux mois après le séisme de magnitude 9 et le tsunami géant du 11 mars, la situation est loin d'être revenue à la normale dans la région de Sendai. Si Tepco, l'opérateur [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] électrique chargé du site, pense les réacteurs à l'état d'"arrêt à froid" , les spécialistes fran?ais du nucléaire estiment [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler[/url] que les opérations de refroidissement des combustibles prendront plus de temps.
Autant de temps où les régions autour de la centrale pourront polluées. "Les taux [url=http://www.suz1.co.jp/cgi-bin/board/honey.cgi/%3Fv%3D3PH6MEQK%25252B%25255B0%253Ecialis%253C/a%253E]hollister outlet Les stock-op[/url] de radioactivité ont beau s'être stabilisés, les sols, nappes phréatiques et aliments sont toujours fortement contaminés, même à une centaine de kilomètres du site", assure , directrice de la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité).